Les jours s’étirent sans éclat, souffle las d’un vent sans entrain, les graines s’effacent dans l’air pâle, se dispersent en soupirs lointains.

L’automne traîne ses pas lourds, habitué à l’ombre des heures, sans révolte, sans murmure, dans l’attente d’un renouveau.

Et pourtant, il rêve encore, dans la chute lente des souvenirs, porté par une espérance muette, que le vent saura peut-être saisir.